Des mots qui s'alignent, un à un, issus des doigts courant sur clavier, course contre la montre pour ne pas qu'ils s'éteignent, pour ne pas qu'ils se meurent...
Partition parfois inachevée mais toujours en arpèges colorés de vérités, ils s'animent et au travers de leur noirceur ou blancheur, délivrant musicalité de l'âme et ses profondeurs...
Ils se peignent empruntant gouache de l'esprit serein, révolté ou mélancolique, puisant ainsi nourritures absorbées tout au long de ses voyages, en ses nombreux chemins parcourus, en ses paysages explorés, en ses vastes continents où saisons se diversifient selon ressentis.
Souvent.... ils se ternissent, se froissent, et se gomment... parce que bien trop de lignes s'échappent de cet asile sans nom d'où pleurent ces alphabets dessinés, et n'est de toile assez puissante pour les retenir et les ouvrir aux regards indiscrets par crainte de ce ridicule, assassinant ainsi symphonie ou requiem des mots.