"Le jour " où " .... "

Un jour comme un autre... enfin, en apparence sans doute...
Nous sommes le vendredi 26/06 à quelques kilomètres de mon domicile, pour mon travail. Je mets une poubelle dans un container, et en voulant retourner à mon véhicule, je chute.
Impossible de me relever seule, ai du attendre environ 15 minutes qu'une personne arrive et puisse m'aider.
N'ai pas du être bien agréable, car j'avais bien mal, mais ai tenté de le remercier, puis, suis retournée à ma voiture tant bien que mal, il m'a fallu plus de 30 minutes pour enfin pouvoir me mettre au volant..
Suis rentrée, petit passage du café chez maman pour le rituel du café, pour ensuite aller décharger ma cargaison et filer chez médecin car je n'arrivais pas à marcher vraiment.
"Entorse du genou" en diagnostic... ok... vais faire avec... et bosser comme je peux avec ceci.
Jour +6...  le jeudi suivant... au lever, pas trop de soucis en plus, mais vers les 9 heures, impossible alors de pouvoir bouger, douleur insupportable que je ne sais définir vraiment, et encore moins de quel endroit précis de la jambe...
Je passe sur le fait d'être restée ainsi coincée debout durant plus de deux heures afin de préserver maman que j'avais appelé pour venir, ainsi que ma copine kiné, car j'étais dans urgence qui moi-même m'affolait...
Pompiers... direction hospital... j'ai peur... par pour moi, (si pour moi aussi, j'avoue) et je ne pense qu'à mon petit sucré et à mes autres loulous, mais surtout à mon petit sucré...
Journée aux urgences, soir radio, verdict fracture col du fémur cassé net, non pas du matin selon les médecins, mais depuis certainement ma chute... opération prévue le lendemain, mise en place prothèse complète, pas le choix d'autre chose :( 

S'en suit alors travail des médecins, et moi... moi qui veut partir... pour mon petit sucré...
Il me faudra prouver aux médecins que je suis capable de me lever, de marcher pour pouvoir quitter les lieux... alors, malgré ma peur, les douleurs, je fais en sorte de pouvoir me mettre debout au plus vite...  et le lundi matin, je leur prouve que je suis "apte"...

Mais il est sans doute déjà trop tard pour mon petit sucré... et je m'apprête à vivre un enfer que jamais je n'aurais osé imaginé...  
Non, je ne parle pas de ce que je ressens tel un handicap et que je vis mal, mais de bien pire.... du départ de mon petit sucré qui me manque terriblement....