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Des mains qui courent sur un clavier, comme à la poursuite d'un rêve envolé, d'une fragrance disparue tout au loin, dans un horizon inavoué, incertain, à des années lumières désormais...
Petites mains qui se délient, qui dansent, qui se défient pour masquer les brûlures, les écorchures, et rouges violences qui alors se déversent tout à l'intérieur en arrachant écorce de chair en s'en fichant royalement...
Mais qu'en est-il de nos vies lorsqu'elles s'égarent, lorsqu'elles nous fuient, lorsqu'elles se moquent, lorsqu'elles nous inondent de tout ce fracas insolent, ne cessant de nous harceler de par tant d'insoupçonnables combats que l'on maquille au tout devant pour ne rien faire paraître aux yeux du monde qui lui, tape encore et encore, sur des tambours, sur tout ce qu'il trouve sur son chemin, et si besoin en dessine des biens plus sombres encore, des biens plus moches, des biens plus laids, des biens plus déroutants, des biens plus impressionnants, des biens plus épineux, des biens plus.... "tout"..... "tant"... et nous les abandonnant lâchement en nos coeurs, en nos âmes, en notre sang...
Il n'est alors.... plus d'égards au creux de nos alentours, si tant est qu'il y en ait eu quelques pétales reçus parfois...
Et toi?... Dis-moi... où se situe plafond dans lequel tu poursuis ton chemin, n'est-il pas souffle de vent parfois parfumant les espaces d'entre ciel et terre?...
N'est-il pas de couloir aérien libre dans lequel nos ailes pourraient alors se déployer et visiter contrées plus douces?...
Tout est bien trop bruyant tout autour, ce tout qui n'est rien, mais ce rien qui est tout...