Naviguer en notre livre, en prendre lecture n'est chose aisée... Nous pensons pouvoir à traverser nos océans puisque nous regardons bien en face notre horizon, mais lorsque nous approchons de celui-ci.... le décor ne cesse d'évoluer, de changer, de permuter,...
Nous avons tant de choses à observer, à apprendre, à ressentir.... que toute une vie ne pourrait suffire....En sommes-nous réellement conscients?.... Il me semble que non... Parfois... il nous arrive de le penser furtivement.... mais nous oublions vite...
Devenons-nous "meilleurs" lorsque nous partageons notre "mieux"?....Devenons-nous "pires" lorsque nous offrons notre "pire"?... Non.... il me semble que non... et ce, pour ces deux questions me parcourant l'esprit ce soir... Nous ne sommes que des petites...
Dessinez-moi quelques arpèges tout autour.... dessinez-moi les nuages, les étoiles, les orages et un oiseau.... Dessinez-moi le silence et ses cris, dessinez-moi quelques plumes qui voltigent au hasard des vents... Dessinez-moi pétales, abeilles et pollen......
Suis-je réellement de ce monde?... Suis-je "ainsi" aussi?... Suis-je totalement à l'ouest? Non, je ne comprends pas/plus cet univers, ces espaces dans lesquels j'essaye de poursuivre respirations.... Il est tant de faits, tant de choses qui me laisse...
http://youtu.be/9z3jCiCrsx0 Il nous est des instants que jamais l'on n'efface.... et que même si nous le voulions, nous ne pourrions.... Ils roulent en nos veines à jamais... Ils sont ancrés en nos esprits, en nos coeurs, et n'ont de cesse de voyager...
Il m'est des jours où dentelles de mon âme se déchirent... et lorsque réalités s'affrontent en mon esprit désordonné, solfèges se désaccordent en un plafond sans étoile aucune... En tous ces instants... je me réfugie dans le regard de mes Amours à quatre...
Est-il encore quelconque "élégance" en nos alentours?.... Certaines personnes auront l'élégance vestimentaire, verbale ou physique, mais ce n'est de cela dont je fais ici même allusion.... non... Harmonie épousant coeur et âme... afin de ne faire transpirer...
Toile vierge... inerte... dénuée de couleurs... presque morte... Il ne suffit pas de marier fragrances, essences de pétales pour se les dessiner et se les ancrer au tout dedans de nos profondeurs.... non, il ne suffit pas... Rien ne s'oublie, rien ne...
Il est des instants ou l'on voudrait que foudre gronde et s'écrase d'un coup d'un seul afin de brûler et agoniser ce qui nous encombre.... Faire rugir tous les volcans du monde, les faire imploser/exploser pour vomir leur magma flamboyant pour que rien...
Imaginons que nos lignes à découvrir en nos parchemins se fassent toutes autant légères, aériennes que petites bulles de savon, qu'enfants nous pouvions alors envolées tout autour.... Plus rien alors ne serait charge de plomb en nos coeurs, en nos pensées,...
Des mains qui courent sur un clavier, comme à la poursuite d'un rêve envolé, d'une fragrance disparue tout au loin, dans un horizon inavoué, incertain, à des années lumières désormais... Petites mains qui se délient, qui dansent, qui se défient pour masquer...
Tournoyer, virevolter en un espace de naguère où rien ne pourrait alors venir perturber d'un quelconque frémissement silences de la pureté innocente rangée, oubliée, salie parfois aussi, par tant de convoitise à deux balles... Rien n'est plus respectueux...
Tous ces silences qui n'en sont pas.... Est-il toujours autant d'incertitudes en tout être où est-ce moi qui suis si désordonnée en mon esprit?... Est-il toujours autant d'incrédulités ou de naïveté, ou plutôt, pourquoi ne voulons-nous pas regarder les...
L'on dit qu'il faut croire aux choses pour qu'elles puissent prendre naissance... Faut-il croire vraiment?... Je ne sais... Il me semble que oui, mais... s'il n'est de petites pierres luisantes en les bas côtés de nos sentiers, comment pouvoir alors diriger...
Au printemps de nos vies, nous naviguons au gré des vents, nous nous laissons porter de par notre si jolie insouciance, et, bercés de par nos espérances et nos rêves, nous dessinons esquisses de nos désirs, de nos ambitions, et pensons que nos horizons...
Tant de choses à dire, tant de choses à taire, tant de choses gagnées, tant de choses perdues, tant de choses absentes, tant de choses présentes.... tant et tant.... mais si peu de "toi"... Que nous reste t-il lorsque marées emportent en son horizon tous...
Il nous est des nuits où rêves ne nous emportent, ne nous partagent ni beauté ni poésie, ne nous envolent dans un ailleurs inaccessible alors... "Hier" ne cesse de nous mitrailler de ses épines au travers des roses qu'il nous avait offert un peu, même...
Vidée de toute encre depuis ton absence... A chacun de mes matins, criante est ta présence en tous endroits de la maison, mes regards te cherche, mes pensées m'immole et me consume jusqu'au plus profond en mes entrailles... Mon petit Prince sucré, mon...
Quelques pétales pastels pour tenter d'en imbiber mon âme et mon coeur... Quelques fragrances pour qu'essences se métamorphosent pour tenter d'irriguer ce qui roule en mes vaisseaux... J'ai tant essayé d'apprendre à dessiner voilier en mes océans... j'apprends...
Il nous est pour certains d'entre nous, des jours, des mois, des années parfois, où nous passons, repassons certains instants des lignes du livre dont nous sommes lecteurs/acteurs... Mes lendemains se ressemblent, se rassemblent inexorablement, inlassablement,...
Parce que... quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, quoi que l'on pense.... il y aura toujours en nos vies souffles de vent pour nous offrir ce que désire nous offrir ce que l'on nomme la vie.... Nos vendanges ne sont pas toujours ce que nous espérons,...
Il nous est des fleurs aux multiples fragrances.... Des toutes jolies, des toutes douces, des toutes irisées comme par mille feux, dont notre esprit, notre coeur, et notre âme en épouse chacun de ses pétales.... Mais parfois.... il nous est aussi des...
Il me semble que oui....Il me semble que sans doute nous nous sentons "vides" parce que nous laissons des morceaux de nous dans tout ce que nous aimions, avons aimé ou aimons encore malgré l'absence.... Louis Ferdinand Céline, écrivait dans son ouvrage...
Miel tapisse nos profondeurs lorsque nos Amours s'invitent en nos livres... Présents en chacune de nos lignes irisées de leur si fragile présence, grandissante à chaque instant, nous offrant inconditionnellement ce "tout" et ce "tant" que les humains...